Un guide (presque) complet pour visiter le désert de Gobi, les steppes mongoles et la région du lac Khövsgöl.

Une yourte dans la steppe au coucher de soleil.

J’avais toujours rêvé de visiter la Mongolie pour apprécier ses grands espaces et pour vivre l’authenticité de sa culture de nomades.

Étant passionné par le plein air et la randonnée, je me disais que de parcourir le pays le moins densément peuplé au monde allait me réserver son lot de panoramas à couper le souffle. Et comme j’ai un penchant pour les peuples isolés, passer du temps avec des familles nomades mongoles allait sûrement me faire vivre quelques expériences insolites. « Spoiler alert », je ne fus pas du tout déçu par rapport aux attentes que j’avais!

Vous vous demandez quoi faire en Mongolie lors de votre prochain voyage? Je réponds ici à votre question en vous présentant le résumé de mes trois semaines passées à sillonner les régions du sud et du nord du pays.

1. Parcourir le désert de Gobi à la recherche du paysage austère le plus joli

Après un court arrêt à Oulan-Bator pour faire le plein denrées de survie (fruits et vodka!), je pars accompagné de trois autres touristes en direction du désert de Gobi à bord d’une minivan 4×4 tout terrain soviétique qui doit bien dater de la Seconde Guerre mondiale (!).

Après quelques minutes sur une route bien asphaltée, notre chauffeur donne un coup de volant vers la droite et voilà que maintenant nous sommes en train de rouler au milieu de nulle part pour trois semaines..! Malgré l’impression d’être complètement hors route, notre chauffeur au GPS inné sait où nous allons, alors c’est rassurant…!

Un campement de yourte avec des chameaux en plein milieu du désert de Gobi.
Les routes en Mongolie… et l’importance d’avoir une chauffeur qui sait où il va!

1.1 Être sur Mars à Tsagaan Suvarga (White stupa)

Rapidement la steppe verte laisse place à un paysage de plus en plus austère. Aucun doute, nous sommes maintenant dans le désert de Gobi.

Un des premiers arrêts que nous faisons est Tsagaan Suvarga (également appelé White stupa). Par ses couleurs jaunes, rouges, roses, blanches, le paysage du coin donne plutôt l’impression d’être sur Mars (constatez par vous-même sur les photos!). Nous prenons donc quelques instants pour se balader « sur cette nouvelle planète ».

Le paysage de Tsagaan Survarga dans le désert de Gobi avec ses couleurs rouges, jaunes, beiges et blanches.

1.2 Traverser le canyon de Yolyn Am

Un autre arrêt qui vaut la peine dans le désert de Gobi est le canyon de Yolyn Am. C’est alors l’occasion pour nous de faire une randonnée qui longe la rivière qui se trouve au creux de ce canyon.

Compte tenu des falaises très escarpées et du fait que nous visitons ce coin au mois de mai, il y a encore de la neige au creux du canyon. La légende raconte d’ailleurs qu’à l’époque soviétique, on se servait du coin comme un « réfrigérateur » pour conserver les aliments.

Il est possible de traverser complètement le canyon sur une distance de 8 kilomètres en 5-6 heures, mais nous ferons l’aller-retour jusqu’à ce que nous soyons satisfaits en quelques heures.

Le canyon de Yolyn Am dans le désert de Gobi avec une personne qui fait une randonnée.

1.3 Partir à la recherche de fossiles de dinosaures à Bayanzag (Flaming cliffs)

Le site de Bayanzag est devenu célèbre dans les années 1920 suite à la découverte de fossiles de dinosaures (dont des oeufs) par l’Américain Roy Chapman Andews.

Bien que les fouilles archéologiques semblent terminées aujourd’hui, l’endroit demeure intéressant pour y faire quelques balades. C’est en vous promenant dans ce décor de couleur rouge au coucher de soleil que vous comprendrez pourquoi on surnomme cet endroit « Flaming cliffs ».

Les falaises de Bayanzag (flaming cliffs) où on a retrouvé des fossiles de dinosaures.

1.4 Grimper les dunes de Khongoryn Els (les dunes chantantes)

Le plus beau paysage qui m’a été offert dans le désert de Gobi fut sans aucun doute celui des dunes de Khongoryn Els! Au petit matin, nous avons entamé l’ascension de ces dunes qui font plus de 300 mètres et ce n’est pas sans efforts que nous avons atteint le sommet. Dites-vous bien que pour trois pas faits vers le haut, le sable mouvant vous en fait reculer de deux.

Malgré la sueur sur le front, l’effort fut rapidement récompensé par le point de vue qui permet d’apprécier l’immensité du désert de Gobi.

Les dunes de sables de Khongoryn Els, point de vue incroyable dans le désert de Gobi.

Les dunes de Khongoryn Els sont surnommées les « dunes chantantes » et c’est en marchant sur la cime de celles-ci que j’ai compris pourquoi…! Alors que je me promenais sur la crête des dunes, le mouvement du sable « déboulant » sur les flancs provoqua une vibration qui fit un bruit de sifflement, d’où leur surnom. À vivre pour véritablement le comprendre!

Il est intéressant de mentionner que même si je suis au milieu du désert, c’est vêtu d’une tuque et de gants que j’apprécie le paysage. En effet, au mois de mai, il fait encore bien frais dans ce coin de la Mongolie. C’est d’ailleurs pour cette raison que c’est un bon moment pour visiter la région parce que l’été, le secteur donne plutôt l’impression d’être dans un four!

La vue des dunes de sable de Khongoryn Els au petit matin dans le dsert de Gobi en Mongolie.

Au pied de ces dunes se trouve un campement de yourtes où nous avons passé la nuit. Nous en avons profité pour faire un petit tour à dos de chameaux (bien poilus)! Bien que l’activité revêtait un caractère une peu touristique, nous avons bien ri d’être coincés dans le creux des deux bosses. Et cela nous a aussi donné l’occasion de goûter au fromage de chameau, une première pour ma part!

Les chameaux bien poilus du désert de Gobi en Mongolie.
Un mongole à dos de chameau dans le désert de Gobi.

1.5 Voir les vestiges bouddhistes à Oggin Khiid

Notre dernier arrêt dans le désert de Gobi fut le monastère de Ongiin Khiid (ou du moins, ce qu’il en reste). Aujourd’hui, l’immense complexe bouddhiste est plutôt constitué de ruines suite à la destruction du monastère par les socialistes russes dans les années 1930. On raconte qu’en plus de détruire les lieux, ils ont également tué plus de 200 lamas. En parcourant les lieux, nous constatons tout de même qu’un temple est encore en activité et nous croisons même quelques moines.

La vue des ruindes de Oggin Khiid, temple bouddhiste détruit en Mongolie.
Un jeune moine au monastère de Oggin Khiid en Mongolie.

Je profite également de cet arrêt pour visiter les environs qui donnent l’impression d’être sur la lune cette fois-ci. En effet, le paysage a un aspect volcanique et les arbres brillent par leur absence. Aucun doute, le désert de Gobi a une géographie bien austère…!

Le décor dans les alentour de Oggin Khiid est très aride et lunaire.
Un des seuls arbres dans les alentours de Oggin Khiid en Mongolie.

2. Explorer les steppes du centre de la Mongolie

2.1 Explorer les rives du lac Terkhiin Tsagaan Nuur

Un des arrêts qui m’a le plus séduit dans le centre de la Mongolie fut le lac volcanique de Terkhiin Tsagaan Nuur, également appelé White lake. Ce lac, qui est entouré de paysages désolants, donne des allures d’Écosse au coin.

Quelques campements de yourtes autour du lac permettent d’y passer la nuit et d’y vivre l’hospitalité mongole. Sachez qu’il est également possible de se baigner dans le lac, mais au mois de mai, on oublie le projet!

Le lac de Terkhiin Tsagaan Nuur (White lake) en Mongolie.

Petite particularité géologique des environs : il est possible d’y faire l’ascension du volcan Khorgo Uul. Que ce soit à pied ou à cheval, il est possible de monter au sommet de ce volcan à 2240 mètres et d’y découvrir son cratère. Une belle découverte!

D’ailleurs, si vous aimez les volcans autant que moi, vous pouvez lire mon article sur les 16 plus beaux volcans (selon moi).

Moi sur le bord du cratère du volcan Khorgo Uul en Mongolie.

2.2 Apprécier la culture bouddhiste à Kharkhorin et au monastère de Amarbayasgalant khiid

Pour les amateurs de culture bouddhiste, en plein centre de la Mongolie (à Kharkhorin) se trouve le monastère de Erdene Zuu Khiid. Ce monastère serait considéré comme étant le plus important au pays.

Le monastère de Erdene Zuu Khiid à Kharkhorin en Mongolie.
Moulins à prière.

Et si vous voulez encore plus de monastères, sachez que celui de Amarbayasgalant khiid est tout aussi intéressant. Plus actif que le précédent, nous avons ainsi pu assister à une séance de méditation des moines de l’endroit. Une expérience bien unique!

La vue du monastère de Amarbayasgalant khiid en Mongolie.
Les jeunes moines qui appellent la prière avec un coquillage au monastère de Amarbayasgalant khiid.
Les jeunes moines en prière au monastère de Amarbayasgalant khiid en Mongolie.

3. Explorer la région du lac Khövsgöl

3.1 Apprécier le lac lui-même et les montagnes qui le bordent

Au nord de la Mongolie se trouve le lac Khövsgöl, véritable réserve d’eau douce complètement transparente. Il s’agit en fait du deuxième plus grand lac de Mongolie, mais du plus profond. La région du lac Khövsgöl contraste avec les autres que j’ai parcourues en Mongolie par la présence d’arbres (surtout de conifères) et de montagnes. En fait, on s’y croirait presque dans un paysage de l’Ouest canadien (pas très dépaysant vous me direz?).

Le lac Khövsgöl, immense réserve d'eau douce au Nord de la Mongolie.

Ici, nous explorerons les environs au volant d’un vélo et nous gravirons quelques montagnes choisies au hasard. C’est ça la beauté de la Mongolie, on peut partir en randonnée à peu près n’importe où!

En randonnée dans les montagnes autour du lac Khövsgöl.

3.2 Rencontrer un chaman

Le nord de la Mongolie est reconnu pour l’importance du chamanisme qui s’y pratique. Alors, puisqu’on est curieux, on demandera à notre guide si c’est possible d’en rencontrer un. Coup de chance, il y a justement une séance de chamanisme un soir où nous sommes dans les parages…!

Nous nous rendons donc un soir dans une yourte (au milieu de nulle part comme toujours!) où se sont donné rendez-vous une vingtaine d’individus. La lumière est tamisée (on ne voit presque rien…), des branches de conifères sont brûlées (on voit encore moins…). Quelqu’un fait des « incantations » à petit volume dans un coin de la yourte (une belle ambiance rassurante…).

Arrive alors le chaman habillé et masqué de manière traditionnelle… Il porte des habits en cuir avec franges et il est coiffé d’un genre de couronne de plumes dressées. D’une main, il tient une patte de lièvre avec laquelle il frappe un tambour tenu par l’autre main. Pas de doute, on a bien affaire à un vrai chaman.

Un esprit prend alors possession du chaman, qui lui-même se met à s’exprimer dans la langue de l’esprit, le tout en chantant. Quelqu’un dans la yourte fait la traduction de ce chant en mongol et notre guide nous le traduit ensuite en anglais (vous suivez?).

C’est alors que les Mongols rassemblés confient un après l’autre leurs problèmes au chaman. L’un a perdu son cheval, l’autre a eu beaucoup de décès chez son bétail au cours du dernier hiver et moi… je demande ce que mon avenir amoureux me réserve… (ben quoi?! Pourquoi pas!)

Le chaman m’apprend alors que mon futur amoureux est peu reluisant (!). Il me prédit même que mon couple explosera sous peu (et il avait raison le petit maudit…!). Il m’offre cependant de m’aider, ce que j’accepte de manière empressée bien sûr. Il me demande alors de m’agenouiller…

Et c’est là qu’il prend des cordes avec des nœuds pour me donner trois coups de fouet bien placés dans le dos… Et vlan! Et vlan!! Et vlan!!! Et est-ce que cette aide a fonctionné vous vous demandez? Eh bien non…! (*&!*?!&$@£…!)

Une yourte en plein milieu du désert de Gobi en Mongolie.

3.3 Visiter le peuple Tsaatan

L’expérience la plus incroyable que j’ai vécue en Mongolie est sans aucun doute la journée que j’ai passée dans une famille Tsaatan. Il faut savoir que les Tsaatans sont des éleveurs de rennes et il resterait environ 200 à 400 représentants de cette ethnie. Ils vivent dans des petites tentes temporaires nommées ortz et doivent se déplacer à tous les mois afin de trouver la nourriture nécessaire pour nourrir leurs bêtes.

Un jeune Tsaatan qui tient son renne.

Pour les rejoindre, il faut faire de nombreuses heures de cheval, mais une fois rendus, vous vivrez l’une des expériences les plus authentiques que vous aurez vécues dans votre vie (vraiment!). Bref, une expérience incroyable! J’ai d’ailleurs écrit un article complet qui décrit spécifiquement mon séjour chez les Tsaatans au nord de la Mongolie.

Moi sur le dos d'un renne chez les Tsaatans.

4. Séjourner dans une ger (yourte) et vivre l’authenticité mongole

Une des activités les plus emballantes à faire en Mongolie est de dormir dans une yourte (ou ger en mongol). C’est une façon incroyable de constater à quel point les Mongols sont hospitaliers.

Rappelez-vous que nous sommes dans le pays le moins densément peuplé et que sa population est encore nomade aujourd’hui. Ainsi, lors de déplacements, la capacité de se loger et d’être accueilli est en quelque sorte une question de survie. Pas étonnant donc d’être chaleureusement accueilli lorsque nous serons de passage!

Moi devant une yourte dans laquelle j'ai dormi.

Habituellement, dans un campement de yourtes, il y a celle occupée par la famille mongole et il y en aura deux ou trois aux alentours pour accueillir les touristes de passages. La première chose qui sera faite à chaque fois que nous visiterons une famille sera de prendre le thé à même la ger familiale.

Une famille rencontrée en Mongolie.

Il faut savoir que le thé mongol a un goût particulier… Il est salé! D’ailleurs, la première gorgée surprend toujours! Il semblerait que l’ajout de sel permet de limiter la déshydratation. Bien pratique notamment dans la région du désert de Gobi où les lacs et les rivières se font rares. Sachez que le thé est toujours accompagné de petites « pâtisseries » bien typiques frites dans l’huile.

Une dame mongole prépare le thé dans une yourte (ger).

Lorsqu’on est invité à partager le thé, c’est souvent l’occasion de voir à quel point les yourtes, qui ont un aspect austère vu de l’extérieur, sont colorées à l’intérieur.

On voit les lits posés en rond autour de la yourte, le poêle au centre qui permet de se réchauffer et de cuisiner, quelques meubles (mais pas tant) et… une télé! Eh oui, les Mongols des temps modernes ont maintenant la télé alimentée par capteur solaire dans leur ger. Ainsi, même perdu en plein milieu de la steppe mongole, il est possible d’écouter son téléroman préféré!

Une yourte des temps moderne avec capteur solaire et antenne pour la télévision satellite en Mongolie.

Après avoir bien bu (ou pas!), notre yourte pour la nuit nous est présentée. Sachez qu’il y a quelques règles à suivre dans une yourte. D’abord, il ne faut pas piler sur le marchepied en entrant, on dort avec les pieds qui pointent vers la porte et il ne faut pas siffler!

Comme dans plusieurs régions de la Mongolie il n’y a plus d’arbres, le combustible du poêle pour se réchauffer sera constitué de crottes séchées de votre mammifère préféré. Il vous faudra donc bien gérer le poêle pour bien dormir pendant les nuits fraîches.

Une dame qui chauffe la poêle de la yourte avec des excréments séchés.

Vous avez envie d’aller au petit coin? Les petits campements de yourtes ont habituellement une toilette bien sommaire à l’extérieur. Il s’agit bien sûr d’un trou avec deux planches de bois au-dessus pour y placer vos pieds. Il ne faut donc pas trop être princesse (ou prince) dans les contrées mongoles. Heureusement, les vues offertes par ces toilettes en plein air sont toujours agréables!

Vous avez envie de vous doucher? Oubliez la douche dans les campements de yourtes. Si vous êtes chanceux, il y aura peut-être une rivière (très froide) qui coule à proximité. Sinon, vous devrez vous limiter à un lavage sommaire ou bien attendre au prochain passage dans un village pour utiliser la douche commune de l’endroit! Bref, nous nous doucherons tous les 3-4 jours environ. Alors, autant bien s’entendre avec ses partenaires de voyage! 😉

Malgré les conditions de séjour en yourtes un peu téméraires pour certains, la proximité avec les familles mongoles me fera vivre mes meilleurs moments du voyage. C’est l’occasion de vivre pleinement leur quotidien (s’occuper du bétail, faire à manger, discuter, etc.) et de prendre des photos authentiques incroyables!

Une jeune fille devant la porte d'une yourte en Mongolie.
Un Mongol à dos de cheval.
Une famille mongole sur une moto.

5. Apprécier (ou pas!) la nourriture locale

*** Avertissement : la Mongolie n’est clairement pas une destination pour les végétariens ***

Pendant votre séjour en Mongolie, vous mangerez beaucoup (beaucoup, beaucoup) de viande.

Que ce soit en soupe, sautée avec des nouilles, en dumpling ou grillée sur BBQ, vous retrouverez de la viande au menu. Notez également que vous retrouverez toutes les parties de la viande au menu. Ainsi, vous aurez une abondance de triglycérides dans votre alimentation (de quoi vous donner des calories pour vous maintenir au chaud!) et des morceaux parfois un peu douteux dans votre assiette.

Si vous êtes chanceux, vous trouverez peut-être quelques bouts de carottes, patates ou oignons au travers de votre alimentation (wow, la chance!). Et des fruits? Oubliez ça dans les campements… Si vous avez un bon karma, vous trouvez peut-être quelques pommes dans les villages croisés en chemin, mais c’est pas mal tout…!

*** Avertissement : la Mongolie n’est clairement pas une destination pour les intolérants au lactose ***

Les Mongols sont de grands fervents de lait et de produits laitiers. Ils en mettent d’ailleurs habituellement dans le thé. Vous retrouverez également des produits dérivés du lait comme du fromage, du yogourt et le fameux Airag, la boisson fermentée au lait de jument (miam! Euh… peut-être pas!). C’est sans rappeler le koumis que j’avais tenté de boire au Kirghizistan.

*** Alors, si je suis végétarien ou bien si quand je vois un bout de viande douteux dans mon assiette je grimace, je fais quoi en Mongolie?***

En prenant un guide qui cuisine également, vous pourrez ainsi avoir des menus plus occidentaux et même pouvoir sélectionner une option végétarienne. Votre guide fera alors une réserve de tofu à Oulan-Bator et vous pourrez ainsi survivre dans le coin en mode végétalien.

Comment visiter la Mongolie?

Une des premières questions que je me suis posées en choisissant la Mongolie comme destination était de savoir par quel moyen j’allais la visiter…!

En transport en commun comme la plupart de mes voyages? (ish… pas une bonne idée compte tenu de l’isolement de la plupart des lieux à visiter et du peu d’intérêt que représente les villes par rapport aux espaces verts).

À cheval? (Euh… pour un néophyte du sport équestre que je suis, plus de trois heures à dos de cheval par jour représentent une torture pour le postérieur, certains touristes le font, mais pour ma part, je passe!).

À pied? (hummmmmmm…. Je vous rappelle qu’on est dans le pays le moins densément peuplé de la planète… alors si vous partez à pied, autant être TRÈS TRÈS bien préparé). Bref, c’est dans un « tour organisé » que s’est arrêté mon choix!

Notre mini-van dans le désert de Gobi en Mongolie.

Alors en quoi consiste un « tour organisé » en Mongolie? Tout d’abord, c’est à Oulan-Bator qu’il faut préparer le tout. Après un survol sommaire des offres de compagnies, deux d’entre elles ont attiré mon intérêt pour leur coût et pour la liberté qu’elles offraient. Il s’agissait de Khongor expeditions et de Golden Gobi.

L’intérêt de ces compagnies, c’est qu’elles permettent vraiment de déterminer l’itinéraire qui nous plait. Alors, oubliez les tours organisés qui vous amènent vraiment là où tout le monde va, vous êtes le maître à bord.

Pour 66$ US par jour par personne (nous étions 4 dans le tour, vous paierez moins si vous êtes 6), nous sommes partis à l’aventure à bord d’une minivan soviétique 4×4 avec un chauffeur et une guide/cuistot. Ce prix incluait complètement tout (les déplacements, le logement dans des gers, la nourriture, le chauffeur, la guide, les activités comme le cheval et la location de vélos, etc.). Alors autant vous dire que la gestion de ce voyage n’était pas trop complexe une fois que nous étions partis! Il ne nous restait qu’à apprécier le pays.

Avoir un guide qui parle anglais a été un luxe grandement apprécié dans ce pays. Comme une grande partie du plaisir en Mongolie réside dans le temps passé dans les familles, un guide permet de communiquer avec eux et ainsi de pouvoir plus facilement les intégrer. Et si vous avez des problèmes, vous aurez plus de facilité à les gérer qu’avec seulement votre application de Google translate!

Un cheval sauvage en plein milieu de la steppe en Mongolie.
Une vieille dame Mongole qui écrit dans son journal.

En conclusion

En somme, visiter la Mongolie, c’est s’en mettre plein la vue (mais pas plein le ventre…!) et vivre une expérience véritablement authentique. Si les paysages m’ont grandement impressionné, c’est l’accueil chaleureux des Mongols qui m’a le plus marqué.

Que ce soit dans le désert de Gobi, dans les steppes centrales ou dans la région du lac Khövsgöl, chaque recoin de la Mongolie m’a séduit. Alors, ne vous demandez pas quoi faire en Mongolie, allez-y tout simplement! 🙂

Un Mongole avec son troupeau de chèvres et de moutons.

Trucs et conseils pour la Mongolie:

La haute saison touristique est habituellement de juillet à août. Pour ma part, j’y suis allé en mai. Les nuits étaient plutôt fraîches et j’ai rencontré un peu de neige, mais avec un bon sac de couchage et une bonne gestion de l’apport en crottes séchées au poêle la nuit (!), il était tout à fait possible de bien dormir et de visiter ce pays à ce temps de l’année!

Bonne nouvelle! Les Canadiens n’ont pas besoin de visa pour visiter la Mongolie pour une durée de moins de 30 jours.

Il arrivera à quelques moments dans votre parcours de traverser un village. Profitez-en pour prendre une douche et faire le plein de fruits (si vous en trouvez!) et de vodka (ça, vous en trouverez, aucun doute!). Vous n’aurez pas droit à ces privilèges dans les campements de yourtes!

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