La facade bien détaillée d'une médersa du Régistan à Samarcande. On voit aussi les minarets et un dôme.
Une des médersas du Registan à Sarmacande. L’un des joyau architectural de l’Ouzbékistan.

Après avoir été complètement charmé par mon passage au Kirghizistan et au Tadjikistan, je me devais de poursuivre mon exploration de l’Asie centrale en allant en Ouzbékistan.

Pays majoritairement occupé par un désert de sable, l’Ouzbékistan séduit par l’architecture musulmane de ses villes qui faisaient anciennement partie de la route de la soie (Samarcande, Boukhara et Khiva). C’est donc sans surprise qu’on peut y visiter une panoplie de mosquées, de médersas, de mausolées et de minarets.

Mais gare à celui qui pense que la seule raison de visiter ce pays est pour y voir les joyaux de la religion musulmane. On peut également y découvrir les montagnes de la région de Chimgan et voir les vestiges de la mer d’Aral à Monyaq pour ne nommer que ceux-ci. Et que dire que l’accueil des Ouzbeks qui à lui seul justifie un voyage en Ouzbékistan!

Puisque j’ai récemment passé un mois dans ce pays d’Asie centrale, je vous présente ici quoi faire en Ouzbékistan en 11 incontournables. Bon dépaysement!

Quatre dames portant les habits aux motifs traditionnels de l'Ouzbékistan.

Préambule

Pour plusieurs, la première question qui vient en tête au néophyte de l’Ouzbékistan est : c’est où ce pays? L’Ouzbékistan est un pays d’ex-URSS faisant partie de l’Asie centrale qui est entouré par le Kazakhstan au nord, le Turkménistan et l’Afghanistan au sud, puis par le Kirghizistan et le Tadjikistan à l’est.

Vous ne voyez toujours pas où c’est? Allez vérifier sur Google, je vous attends avant de poursuivre…! 🙂

Bon, maintenant que tout le monde sait où se trouve l’Ouzbékistan, allons voir ce qu’il y a à faire!

Une mosquée et son minaret à Khiva.
Une mosquée et son minaret à Khiva en Ouzbékistan.

1. Visiter Tachkent et le marché Chorsu

Sillonner les rues de Tachkent, c’est voir les vestiges de l’époque soviétique du pays. On y remarque alors l’architecture bien « carrée » des bâtiments qui rappelle l’ex-URSS.

C’est cependant en passant par les stations de métro qu’on peut l’apprécier encore plus. On y retrouve des colonnes de marbre, des lustres et des sculptures qui traduisent les beaux jours de l’URSS. Chacune des stations a sa thématique, dont une qui rend hommage au cosmonaute Yuri Gagarin. Comme le réseau de métro a longtemps été désigné comme abri nucléaire, la prise des photos était interdite lors de mon passage. Il semblerait cependant que cette sanction soit maintenant levée.

Marcher dans les rues de Tachkent, c’est aussi voir l’influence que la religion musulmane qui teinte l’entièreté du pays. Ainsi, la première mosquée de je visiterai dans mon séjour en Ouzbékistan sera celle de Khast Imom. Avec ses deux minarets de 54 mètres et ses dômes de céramiques turquoise, cela donnera le ton pour le reste des constructions musulmanes que je verrai en Ouzbékistan.

La mosquée Khast Imom à Tachkent avec ses dômes turquoises et ses minarets.
La devanture de la mosquée Khast Imom à Tachkent.

Mon endroit préféré de Tachkent sera définitivement le marché Chorsu. Gigantesque bazar, il rassemble des vendeurs pour tout ce dont vous avez besoin : fruits et légumes, noix, fruits séchés, épices, vêtements, babioles de tout genre, etc.

C’est aussi l’occasion de découvrir quelques spécialités locales dont je parlerai ci-dessous et d’y voir toute l’effervescence de la ville. Vous vous douterez que compte tenu de mon amour pour les marchés et la photographie de portraits, je m’en donnerai à cœur joie dans le marché de Chorsu!

Un étalage d'épices au marché de Chorsu à Tachkent.
Une dame qui vend des oeufs au marché de Chorsu à Tachkent.
Une dame qui vend des cerises au marché de Chorsu à Tachkent.

2. Visiter Samarcande pour voir le Registan

Samarcande (ou Samarkand) est certainement la ville la plus touristique de l’Ouzbékistan. Ancien passage obligatoire des caravanes de la route de la soie, ce qui attire aujourd’hui les gens de partout dans le monde, c’est le Registan.

Le Registan est un ensemble de trois médersas construites entre le 5ème et le 17ème siècle qui est parfois considéré comme la construction architecturale la plus intéressante de toute l’Asie centrale (ce n’est pas peu dire tout de même!).

Le Régistan de Samarcande qui est composé de trois médersas. L'endroit le plus touristique de l'Ouzbékistan.

Mon avis à savoir si c’est si extraordinaire? Eh bien oui! Ce qui rend l’endroit majestueux, c’est le souci du détail, surtout dans les portes et dans les plafonds. Les dômes de l’endroit sont également recouverts de céramiques qui couvrent tout l’éventail de bleus et de turquoises. Vraiment impressionnant pour les yeux!

Le plafond de la medersa de Samarcande contient énormément de détail dans l'ornementation.

Si vous en avez l’occasion, allez également visiter le site de nuit. C’est tout aussi grandiose! Certains diront que le complexe est à ce point rénové qu’il donne des allures de Disneyland à l’endroit… Certes, tout est retouché et bien poli, mais l’endroit n’en demeure pas moins un incontournable à mon avis en Ouzbékistan.

La vue au coucher de soleil du dôme d'une mosquée de Samarcande.

Je crois que le moment est maintenant propice pour vous présenter ici ce que je nomme le dictionnaire musulman des quatre « M » :

  • Mosquée : lieu de culte où se rassemblent les musulmans pour les prières communes.
  • Médersa : établissement d’enseignement religieux musulman (université théologique).
  • Mausolée : monument funéraire de grandes dimensions.
  • Minaret : tour d’une mosquée souvent utilisée pour faire l’appel à la prière.
Les détails d'un minaret et d'un dôme du Registan de Samarcande.

Les passionnés d’architecture musulmane pourront continuer à se rassasier aux alentours du Registan puisqu’il y a plusieurs autres constructions tout aussi intéressantes.

En effet, on retrouvera en périphérie le mausolée de Gour-e-amir (à l’ouest), la mosquée et le mausolée de Bibi-Khanym (à l’est) et le mausolée Shah-i-Zinda (un peu plus à l’est). Ce dernier site m’a particulièrement charmé. Situé sur une colline une peu à l’écart du centre touristique de Samarcande, le mausolée Shah-i-Zinda est un endroit tranquille, calme et paisible. On sent vraiment que le lieu est solennel.

L'intérieur d'une cour d'une des médersas du Régistan à Samarcande.

Un autre incontournable de Samarcande sera de passer un peu de temps dans le bazar. Comme à l’habitude, on retrouvera beaucoup d’action, de couleurs et d’excellentes occasions de prendre des photos de portraits. Et si vous voulez un peu plus d’immersion dans les marchés, allez voir celui de Urgut à 45 minutes du Registan.

Portrait d'une dame voilée devant le dôme d'une médersa au Régistan de Samarcande.

3. Explorer la ville de Boukhara

Autre étape des caravaniers de la route de la soie, Boukhara est un autre incontournable pour les passionnés d’histoire et de culture musulmane. À une certaine époque, on retrouvait, semble-t-il, jusqu’à 100 médersas et 300 mosquées. Pillée par l’armée de Gengis Khan, la ville a tout de même réussi à passer à travers le temps et est maintenant pleinement rénovée (au plaisir de ceux qui y sont de passage!).

Parmi les monuments qui sont dignes de mention, notons la mosquée Kalon et son minaret. Encore une fois, c’est le souci du détail qui impressionnera le « spectateur ». Les grandes arches au-dessus des portes et les couleurs des dômes enchanteront les néophytes en architecture.

La place devant le minaret et la mosquée à Boukhara.

Juste en face, on retrouve la médersa Mir-i-Arab qu’on ne peut visiter puisqu’elle est encore en activité.

La façade détaillée de la médersa Mir-i-Arab de Boukhara.

Un peu plus à l’ouest, on pourra visiter la citadelle de Ark tandis qu’à l’est, on pourra contempler la médersa de Tchor minor (qui signifierait « 4 minarets »). Vous comprendrez donc qu’en explorant la ville de Boukhara, vous pourrez vous sentir imprégné dans les contes des mille et une nuits!

La médersa de Tchor minor avec ses quatre tours à Boukhara.

4. Être séduit par Khiva

Si les villes de Samarcande et de Boukhara m’ont séduit pour leur architecture, mon coup de cœur va cependant à Khiva. Située à 500 km à l’ouest de Boukhara (il faut donc traverser le désert de Kyzylkum pour l’atteindre), c’est le côté pittoresque de cette petite ville fortifiée qui fascine.

La vue sur la ville de Khiva avec ses nombreux minarets, mosquées, médersas et mausolées.

On retrouve donc à l’intérieur de la forteresse un dédale de petites ruelles dans lesquels il est fort agréable de se perdre pour croiser au hasard un nombre incalculable de mosquées, de médersas, de mausolées et de minarets.

Les fortifications qui entourent la ville de Khiva.

Une des curiosités de l’endroit est certainement le minaret inachevé Kalta Minor. Commencé d’être construit en 1851, on raconte que l’intention était d’y bâtir un minaret si haut qu’il permettrait de voir jusqu’à Boukhara (qui est tout de même à 500 km de Khiva je vous rappelle…). Cependant, ce souhait n’a pas été réalisé puisque le minaret est aujourd’hui clairement inachevé. Il ne demeure pas moins impressionnant pour autant puisqu’avec son recouvrement de céramiques turquoise, il est plutôt photogénique!

Moi devant le minaret Kalta minor de Khiva.

S’il y a un incontournable à faire à Khiva, c’est de monter dans l’un des minarets accessibles au public pour y observer la forteresse dans son entièreté. Du haut de ses 57 mètres, celui de Islom-Hoja est le plus haut d’Ouzbékistan. Avec tous les dômes de mosquées que vous y verrez sous vos yeux, vous serez certainement médusé. Et avec l’éclairage changeant en fonction de l’heure de la journée, vous aurez l’occasion de redécouvrir la vieille ville à chaque instant. Khiva, définitivement une ville à visiter si vous vous demandez quoi faire en Ouzbékistan!

La vue du minaret Islom-Hoja, le plus haut d'Ouzbékistan.

5. Voir les vestiges de la mer d’Aral à Moynaq

À partir de Khiva, il est possible de rejoindre le village de Moynaq. Autrefois prospère, ce village de pêcheurs ressemble aujourd’hui à un village fantôme.

Il faut savoir que dans les dernières décennies, l’Union soviétique poussa l’Ouzbékistan à intensifier sa culture du coton, une culture qui nécessite une grande quantité d’eau. Le résultat de cette culture à grande échelle aura été de progressivement assécher la mer d’Aral (un des désastres écologiques du dernier siècle…). Si cette mer bordait le village de Moynaq dans les années 60, elle se trouve maintenant à plus de 200 km (bravo…!).

Moi devant l'enseigne du village de Moynaq.

Aujourd’hui, il est possible de visiter les vestiges de cette stupidité humaine. Pour nous rappeler que Moynaq était anciennement un village de pêcheur, on retrouve le « cimetière des bateaux ». À l’endroit où on retrouvait anciennement la mer d’Aral, on peut maintenant observer quelques bateaux qui gisent sur le sable du désert qui recouvre dorénavant l’endroit.

Les bateaux de Moynaq qui gisent sur le sable où se trouvait anciennement la mer d'Aral.
Quelques bateaux rouillés sur le sable en plein milieu du désert où se trouvait la mer d'Aral avant. Désastre écologique.

Sachez qu’il est possible de rejoindre la mer d’Aral depuis Moynaq par le biais d’une excursion en 4 x 4 de deux jours (et sachez que c’est plutôt onéreux comme balade pour aller rejoindre la mer 200 km plus loin!).

6. Vivre l’authenticité du pays à Nourata

Dans chacun de mes périples, j’essaie de passer un peu de temps dans un village ou une région qui est à l’écart des endroits touristiques. C’est un peu de cette façon que je me suis retrouvée dans la vallée de Pshart au Tadjikistan ou dans la vallée du Zanskar en Inde par exemple. Pourquoi? Tout simplement pour vivre l’authenticité de l’endroit.

Femmes partageant le repas à Nourata.

En Ouzbékistan, c’est à Nourata que j’ai pu vivre cette expérience. Mon passage dans ce village ouzbek coïncida avec les festivités de la fin du ramadan. C’est ainsi qu’alors que je me baladais dans les ruelles du village, on m’a invité à partager le repas de la fin de la journée.

Trois prêtres religieux à Nourata.

Après la traditionnelle prière, ce fut alors le moment de manger le typique plov (voir plus bas pour sa description). Selon la coutume, les hommes sont d’un côté alors que les femmes de l’autre. C’est donc avec mes acolytes masculins que je partagerai les festivités religieuses du moment.

Moi avec tous les hommes du village de Nourata pour partager le repas de la fin du ramadan.
Un homme qui porte le tubeteika qui fait une prière avant le repas à Nourata.

Autrement, l’intérêt de passer par Nourata est qu’il constitue une escale pour rejoindre les camps de yourtes dont je parle dans le prochain paragraphe!

Un homme portant le tubeteika à Nourata.

7. Passer une nuit dans une yourte sur les rives du lac Aidarkul

J’ai toujours adoré dormir dans une yourte. Mes expériences en la matière en Mongolie et au Kirghizistan m’ont toujours fait passer de bons moments dans ces habitations sommaires. Alors, quand j’ai su que je pourrais y passer la nuit en Ouzbékistan, il n’en fallait pas plus pour me convaincre de rejoindre les campements sur les rives du lac Aidarkul!

Plusiques yourtes en plein milieu du désert près de Nourata en Ouzbékistan.

Il faut savoir que la majorité de l’Ouzbékistan est recouvert par un désert. Le campement de yourtes au nord de Nourata se trouve donc dans un décor plutôt aride. Bien que les yourtes présentes faisaient plutôt office de campement touristique et qu’elles manquaient clairement de cachet, le fait de dormir en plein milieu du désert donnait un certain charme.

Yourte en plein désert près du lac Aidarkul.

Avis aux amateurs de balades en chameau, c’est votre chance! Et si vous avez besoin d’un rafraichissement, ne passez pas à côté de l’occasion de vous baigner dans le lac Aidarkul (je vous rappelle qu’il faisait plus de 40 degrés Celsius lors de mon passage en juin)!

Moi qui se baigne dans le lac Aidarkul.

8. Faire de la randonnée dans la région de Chimgan

C’est pour fuir la chaleur estivale de Tachkent que la plupart des Ouzbeks se rendent à Chimgan. Sur place, on peut contempler le réservoir Chorvok autour duquel se trouvent plusieurs hôtels. Les gens viennent donc ici se rafraîchir dans cette étendue d’eau entourée de montagnes qui atteignent plus de 4000 mètres tout de même.

En randonnée dans les montagnes près de Chimgan.

Pour ma part, c’est avec un guide local que j’ai exploré les alentours. Accompagné d’Ivanovich (un jeune gaillard de 70 ans!), nous sommes partis à l’assaut d’un sommet de la région.

Malheureusement, comme la mémoire est une faculté qui oublie, je n’ai plus de souvenirs du nom de la montagne que nous avons attaquée. Cependant, je me rappelle que même si nous étions dans la région au début du mois de juillet, il a fallu rebrousser chemin près du sommet compte tenu de la neige présente qui rendait certains passages périlleux.

La vue sur le réservoir de Chimgan qu'on peut observer en randonnée dans les montagnes.

9. Visiter une fabrique de soie dans la vallée de Fergana

La vallée de Fergana est située dans l’est du pays. Région réputée comme étant plus pratiquante, on retrouvera par le fait même beaucoup plus d’authenticité que dans le reste du pays. Je passerai la majorité de mon temps dans les villes de Fergana et d’Andijon.

Des cocons de vers à soie pour faire le tissu précieux à Margilon.

De Fergana, il est facile de rejoindre la ville de Margilon qui est réputée pour sa fabrique de soie. C’est d’ailleurs ici que sont faits les foulards que portent les agentes de bord de la compagnie aérienne nationale. Visiter la fabrique permet donc d’en apprendre sur les techniques très traditionnelles de fabrication, de coloration et de tissage du précieux tissu.

10. Goûter à la gastronomie locale de l’Ouzbékistan, notamment au plov

Voici quelques découvertes culinaires à faire lors de votre voyage en Ouzbékistan :

Le plov est LE plat traditionnel du pays. Il s’agit de riz avec quelques bouts de carottes et de moutons. Si vous avez un bon karma, vous aurez peut-être aussi des raisins secs dans votre plov. On raconte que ce plat typique aurait des vertus aphrodisiaques. Le gras de moutons utilisés pour faire frire le tout aurait effectivement le pouvoir de stimuler la libido. Vous êtes prévenus!

Le plat traditionnel d'Ouzbékistan, le plov. Riz frit avec morceaux de mouton. Servi avec thé.

Les samoussas (somsas) vous seront bien utiles pour une fringale sur le pouce. Petits « feuilletés » souvent remplis de viande de mouton, ils sont cuits au four tandoor et vous rempliront à faible coût.

Samoussa servi avec thé.

Le laghman est un classique qu’on retrouve un peu partout en Asie centrale. Il s’agit d’un mélange de nouilles, de légumes et de bouts de moutons servis en soupe ou frit.

Les chachlicks sont la raison pour laquelle votre bouche se mettra à saliver lors de vos balades dans les villes de l’Ouzbékistan. En effet, il n’est pas rare de voir des petits barbecues sur le bord des rues où dorent ces brochettes (bien souvent de moutons). Les effluves qui s’en dégagent vous inciteront certainement à prendre une « pause repas » dans votre parcours touristique!

Un cuisinier qui fait un barbecue de chachlicks dans un marché.

Les kurut sont de petites boules de fromage/yogourt séché que l’on retrouve absolument partout dans le pays. Est-ce que c’est bon? Bof, pas vraiment! À vrai dire, c’est assez puissant comme goût…!

Une dame qui vend des kuruts dans un marché.

Puisque je parle ici de nourriture, j’aimerais donner une mention spéciale pour les pains de l’Ouzbékistan. Véritables œuvres d’art, ils sont toujours préparés avec soins et cuits au four tandoor. On considère d’ailleurs le pain comme étant sacré ce qui oblige à un certain respect à son égard. Ainsi, il doit toujours être placé « à l’endroit » sur une table et on ne peut pas le jeter. Il doit plutôt être offert aux animaux pour s’en « débarrasser ».

Le pain en Ouzbékistan est une véritable oeuvre d'art tellement il y a de détail.

11. Aller à la rencontre des Ouzbeks

S’il y a un peuple accueillant sur cette planète, c’est bien les Ouzbeks. Je ne peux calculer le nombre de fois qu’on m’a offert le thé pendant mon périple en Ouzbékistan simplement pour faire connaissance.

Les Ouzbeks sont toujours souriants et toujours ravis d’offrir un coup de main aux touristes égarés (oui, oui, ça m’arrive de me perdre!). Je dois avouer que les hommes avec leurs chapeaux religieux (le tubeteika) et les femmes avec leurs robes de soie aux motifs typiques sont particulièrement jolis. Bref, un peuple d’une hospitalité exemplaire qui mérite qu’on s’y attarde!

Portrait d'une dame voilée en Ouzbékistan.
Portrait d'un homme portant le tubeteika.
Une dame qui vend des légumes dans un marché.

En conclusion

En somme, l’Ouzbékistan a tout pour séduire les touristes en quête de nouvelles expériences. Le pays est chargé d’histoire avec ses villes sur le trajet de la route de la soie, le désert autant que les montagnes y sont magnifiques et les Ouzbèks sont hyper accueillants.

Pour le moment, le tourisme n’est pas encore trop développé dans le pays. Cependant, avec autant de trésors à découvrir, ça ne saurait tarder.

Bref, l’Ouzbékistan est un pays à mettre prochainement sur votre liste pendant qu’il est encore bien authentique. Et si vous n’êtes pas rassasiés après votre visite de ce pays d’Asie centrale, sachez que les pays voisins que sont le Kirghizistan et le Tadjikistan sont tout autant merveilleux à visiter! Alors, ne vous demandez pas quoi faire en Ouzbékistan, allez-y tout simplement!

La cour intérieure de la mosquée Kalon à Boukhara.

Trucs et conseils pour visiter l’Ouzbékistan :

  • Pour me rendre en Ouzbékistan, j’ai pris un vol de Turkish airlines avec une escale à Istanbul.
  • Bonne nouvelle! Les Canadiens et les Européens n’ont maintenant plus besoin de visa pour des séjours de moins de 30 jours (si vous saviez comment il a été compliqué que j’obtienne le mien lors de ma visite il y a quelques années…).
  • La situation par rapport à l’argent en Ouzbékistan est un peu particulière. Le taux de conversion officiel est affreusement désavantageux par rapport à celui du « marché noir ». Ainsi, il faut éviter de retirer de l’argent dans un guichet automatique ou de le changer à la banque. Il est plutôt recommandé d’apporter suffisamment de dollars US que vous changerez à l’hôtel ou dans la rue. Si vous choisissez de changer votre argent dans la rue, ne vous en faites pas, « ILS » vous trouveront. Rassurez-vous, la pratique de changer son argent sur le « marché noir » est courante et vous n’aboutirez pas dans une prison du pays si procédez à une transaction! Prévoyez donc d’arriver au pays avec suffisamment d’argent liquide US.
  • En Ouzbékistan, il est officiellement interdit de dormir plus de deux nuits sans s’enregistrer. Cela peut représenter un problème, particulièrement pour les touristes qui traversent le pays en vélo. On se rappelle que le pays est un immense désert où il n’y a pas beaucoup de villes, donc c’est parfois difficile de s’enregistrer lorsqu’on doit mettre la tente au milieu de nulle part… Ce sont les hôtels qui vous enregistreront automatiquement. On vous remettra alors un petit coupon en papier qui témoigne de votre enregistrement. Il est recommandé de les conserver puisqu’ils pourraient être demandés à la sortie du pays (ça ne m’est pas arrivé et à lire les aventures des autres blogueurs, ça ne semble plus une pratique bien courante de contrôler ces petits coupons… mais bon, mieux vaut ne pas prendre de chance!).
  • Quand visiter l’Ouzbékistan? Les meilleurs moments pour visiter le pays sont le printemps et l’automne. Dans mon cas, j’y suis allé en juin-juillet. C’était extrêmement chaud (!), mais en visitant tôt le matin ou en fin de journée, c’était très faisable. Inutile de vous dire qu’à ce moment de l’année il n’y avait pas beaucoup de touristes!
  • Pour se déplacer dans le pays, on peut prendre une panoplie de transports différents. Il y a le train (que j’ai pris entre Tachkent et Sarmakand et entre Noukous et Tachkent), les marchroutkas (des minivans partagés) ou les taxis partagés. Dans tous les cas, c’était très fiable!
  • Dans les grandes villes, un peu n’importe qui peut s’improviser « chauffeur de taxi ». Il suffit de lever la main sur le bord de la rue et si un valeureux conducteur de passage a envie de se faire un petit extra, il s’arrêtera pour vous demander où vous allez. Alors commencera la négociation du tarif et vous pourrez ensuite vous rendre à destination. Bref, vous n’attendrez jamais vraiment longtemps à Tachkent avant de trouver un moyen de transport!
  • Connaître un peu de russe vous sera d’une grande utilité dans le pays. Autrement, ne vous inquiétez pas, vous allez tout de même survivre (j’en suis la preuve!).
  • Est-ce que l’Ouzbékistan c’est dangereux? Pas du tout! Ici, pas de terrorisme, pas de vols, pas danger. Voilà une question facile à répondre!

Si l’Ouzbékistan vous intéresse, il est fort probable que ces articles que j’ai écrit vous intéressent également :

Le toit de céramique d'une mosquée avec beaucoup de détails.

Pour plus d’aventures, consultez mes autres articles!

11 choses à faire en Ouzbékistan