Lac Karakul Tadjikistan
Le lac Karakul, un lac qui change de couleur en fonction de l’heure de la journée.

Le Tadjikistan est un pays qui ne fait généralement pas partie de l’itinéraire de la plupart des voyageurs. C’est effectivement un pays qui est encore épargné par le tourisme de masse. Cependant, avec tout ce qu’il y a à faire, il se pourrait très bien que cela change dans les prochaines années…! (alors dépêchez-vous d’y aller!)

Lorsque j’ai annoncé à mes proches qu’il s’agissait de ma prochaine destination, j’ai reçu quelques regards suspicieux et beaucoup de questions! « Le Tadjikistan, c’est où ça? ». « C’est pas un peu dangereux par là-bas? ». « C’est pas dans le coin de l’Afghanistan par hasard? ».

Le Tadjikistan se situe en Asie centrale, enclavé entre la Chine (à l’est), le Kirghizistan (au nord), l’Ouzbékistan (à l’ouest) et l’Afghanistan (au sud). Pays occupé en grande partie par les magnifiques montagnes arides du Pamir, cette destination est un paradis pour les amoureux de plein air. Les fervents de randonnées y trouveront donc tout ce qu’il faut pour se réjouir.

Pour ceux qui s’intéressent davantage à l’aspect culturel, sachez que la culture authentique y est très bien conservée (merci au peu de touristes qui y viennent). Et que dire de l’accueil des Tadjikes qui sont tous plus chaleureux les uns que les autres! Vraiment, le Tadjikistan fut une destination coup de cœur pour moi! Et côté sécurité, je n’ai eu aucun souci! Voici donc quoi faire au Tadjikistan en 10 incontournables!

1. Visiter Douchanbé et son Green market

L’endroit où j’ai passé le plus de temps à Douchanbé est sans aucun doute le Green market. Marché haut en couleur, on y retrouve une abondance de tout ce que vous pouvez imaginer. Parmi les achats possibles d’y faire, notez des montagnes d’épices et de thé, des chaudières de meringue, des piles de nan (le pain) et des fruits et légumes par milliers bien sûr.

Épices au Green Market Douchanbé Tadjikistan

Douchanbé est une ville agréable à parcourir à pied malgré la suffocante chaleur qui y règne l’été (heureusement, je me dirige dans les montagnes par la suite). Petite particularité touristique, on retrouve à Douchanbé le plus haut mât de drapeau du monde. Il est haut de 165 mètres tout de même!

Vendeur de thé au Green market de Douchanbé.

S’il y a un endroit au Tadjikistan pour bien manger, c’est justement à Douchanbé! Profitez-en donc pour faire le plein de plov (riz frit avec viande de mouton) et de chachlyks (les délicieuses brochettes cuites sur BBQ) parce que dès que vous quitterez la capitale du pays, la diversité culinaire se fera rare. Alors, aussi bien en profiter pendant que vous y êtes pour faire le plein!

Meringue au Green market à Douchanbé.
Un vendeur de meringue au Green market de Douchanbé.

2. Partir en randonnée dans les Fan mountains (de Yakhahona au lac Alaudin).

Pour les amoureux de randonnée, l’exploration de la chaîne de montagnes des Fan est un incontournable. Situés dans le Nord du pays pas très loin de Pendjikent, ces montages sont complètement arides (ce qui contraste grandement avec la verdure vue lors de mon précédent passage au Kirghizistan).

Paysage dans les montagnes Fans.

Pour ma part, j’y ai fait une randonnée de trois jours de  Yakhahona jusqu’au lac Alaudin en passant par le lac Kulikalon. Le lac Kulikalon est véritablement un endroit merveilleux pour y planter la tente.

Au petit matin, il est comme un miroir et, avec les montagnes de plus de 5000 mètres qui l’entourent, il devient un plaisir pour les yeux! Notez que sur place, un petit campement de Tadjikes permet d’accueillir les touristes de passage tout en offrant des repas.

Lac Kulikalon dans les montagnes Fans au Tadjikistan.

Le deuxième jour de cette randonnée permet de gravir le col de Alaudin (3860 mètres) pour rejoindre le lac qui porte le même nom. Il est possible de planter sa tente sur les rives de ce lac et ainsi apprécier l’incroyable décor qui s’offre! Définitement, si vous vous demandez quoi faire au Tadjikistan et que vous êtes un passionné de randonnée, ne manquez pas les Fan mountains.

Le lac Alaudin dans les montagnes Fans. Un véritable miroir.
La passs du lac Alaudin dans les montagnes Fans.
Moi en trek dans les montagnes Fans.

3. Parcourir la route du Pamir qui longe l’Afghanistan

Explorer le Pamir par la route de la soie est l’attrait le plus populaire du Tadjikistan. Imaginez une route sinueuse dans des montages arides qui longe une rivière qui agit à titre de frontière avec l’Afghanistan. À chaque virage, les montagnes s’offrent sous leur plus beau jour et on passe son temps les yeux rivés sur l’Afghanistan, qui se trouve tout juste que de l’autre côté de la rivière Pyanj (parfois aussi près que 30 mètres).

Village afghan de l'autre côté de la rivière (vu du Tadjikistan).
Un village afghan vu à partir du Tadjikistan.

Si la plupart des touristes qui parcourent la route du Pamir le font en vélo ou en moto, je l’ai fait en partageant des jeeps avec les Tadjikes rencontrés en chemin (c’est un peu moins forçant pour les mollets, mais pas nécessairement plus confortable pour les fesses!). Aux petites heures du matin, je quitte donc Douchanbé avec 7 autres Tadjikes vers Kalai-Khum.

En chemin, nous croisons plusieurs petits villages et nous nous enfonçons de plus en plus dans les montagnes. Les paysages me rappellent ceux du Ladakh tant ils sont arides.

Soudain, nous rejoignons la rivière Pyanj et de l’autre côté, j’observe pour la première fois l’Afghanistan. Pour moi, ce pays est à la fois mystérieux et fascinant parce que peu exploré par les touristes. On entend souvent parler par les médias de la guerre qui s’y déroule, mais on parle peu de sa culture.

Moi devant l'Afghanistan de l'autre côté de la rivière. Je suis à la frontière entre les deux pays.
Un selfie devant un village afghan de l’autre côté de la rivière.

Aujourd’hui, l’Afghanistan s’offre à moi sous mes yeux. Il est tout juste à côté, je peux presque le toucher! Pendant que nous roulons sur cette route, je peux voir quelques villages afghans sur les rives de la rivière et je peux même saluer leurs habitants. Difficile d’exprimer la fascination qui m’enivre à ce moment en contemplant l’Afghanistan.

Frontière entre le Tadjikistan et l'Afghanistan.
À droite, le Tadjikistan et à gauche, l’Afghanistan.

Le lendemain de mon arrivée à  Kalai-Khum, c’est le jour de la fin du Ramadan. Alors que je me balade dans le village, je suis invité par quelques villageois à partager le repas du matin. La table est garnie jusqu’à rebord de pastèques, de pâtisseries, de gâteaux, de pain et de sucreries.

Mes hôtes veulent que je goûte à tout. Inutile de vous dire que je suis reparti le ventre bien rempli! Il ne fait maintenant aucun doute que l’accueil Tadjike est tout à fait chaleureux!

Homme portant le chapeau traditionnel.

Je quitte ensuite Kalai-Khum pour Khorog, la capitale du Pamir. La route est tout aussi magnifique, je ne me lasse pas des vues sur l’Afghanistan qui s’offrent à moi.

Petit conseil : beaucoup de gens font la route Douchanbé-Khorog en une journée. Ce trajet peut prendre jusqu’à 15 heures ce qui rend votre estomac dans un état lamentable compte tenu de tous les virages sur le chemin en plus de vous faire arriver de nuit. Rejoindre Khorog de nuit signifie que vous ne pourrez pas observer le superbe paysage qui vous entoure en plus de rendre la conduite dangereuse. Faites le calcul vous-même : 15 heures de route + fatigue + noirceur + route de montagne sinueuse = danger! Coupez donc votre périple Douchanbé-Khorog en deux en faisant une escale de quelques jours à Kalai-Khum.

4. Recharger ses batteries à Khorog et aller au marché afghan pour y rencontrer les Afghans

Khorog, la capitale du Pamir, est une escale parfaite pour se reposer de la route qui arrive de Douchanbé. On y retrouve d’ailleurs quelques bonnes places pour bien manger, dont  le restaurant indien Salam Namaste que je recommande chaudement (eh oui, un restaurant indien au Tadjikistan!).

Khorog est également une ville jeune et dynamique. On y retrouve une université, ce qui explique la jeunesse de sa population. De par son altitude à 2100 mètres, le climat estival est tout à fait confortable. C’est donc vraiment parfait pour se remettre des chaleurs de Douchanbé.

La rivière qui traverse le village de Khorog.

S’il y a une seule chose à ne pas manquer à Khorog, c’est d’aller visiter le marché afghan qui est organisé tous les samedis. Une fois par semaine, les afghans peuvent traverser le pont qui les sépare du Tadjikistan et ainsi y vendre leurs biens. Ce fut pour moi l’unique moment de ma vie où j’ai pu rencontrer en personne le peuple de l’Afghanistan.

Si vous désirez en savoir plus sur ce moment qui fût très émouvant pour moi et voir les nombreux portraits que j’ai immortalisés en photo, je vous suggère l’article que j’ai écrit sur mon expérience au marché afghan de Khorog.

Afghan au marché de Khorog.
Afghane au marché de Khorog.

Sachez qu’il est possible de traverser la frontière et d’aller visiter l’Afghanistan à partir de Khorog. Pour ce faire, vous devrez au préalable vous munir d’un visa afghan au coût de 150$ US (possible de le faire à Khorog) ainsi qu’un visa Tadjike à double entrées (se le procurer avant d’arriver au Tadjikistan).

La totalité des touristes que j’ai rencontrés qui ont visité l’Afghanistan se sont organisés avec Saïd, le gérant du Pamir lodge à Khorog. Source infinie d’informations et de contacts, Saïd peut organiser un séjour en sol afghan pour quelques jours en vous permettant de rejoindre ses amis sur place qui agissent comme guides.

La région du corridor de Wakhan du côté afghan semble tout à fait extraordinaire à en juger par les impressionnantes photos du blogueur de Backpacking Man et son résumé de séjour. Pour plus de photos de l’endroit, celles de Matthieu Paley rassemblées dans son livre « Pamir : oubliés sur le toit du monde » sont tout aussi impressionnantes. Aux dires des touristes qui y sont allés ainsi que de Saïd, cette région de l’Afghanistan serait sécuritaire. Peut-être une prochaine destination de voyage? À suivre!

5. Visiter le village de Geisev

Le petit village de Geisev (ou Jizeu) est un havre de paix pour ceux qui veulent simplement relaxer et vivre la culture tadjike à fond. Pour atteindre ce village, il faut obligatoirement marcher deux heures à partir de la route qui suit le creux de vallée de Bartang. Impossible de s’y rendre en véhicule motorisé.

Lac de Gisev (avec effet miroir)

Une fois arrivé, c’est 14 maisons qui abritent 105 habitants qui nous accueillent! Situé au bord d’un lac dans le creux d’une petite vallée, c’est l’endroit idéal pour « ne rien faire ». Mais pour ceux qui ont la bougeotte, il est tout de même possible de partir explorer les environs en remontant la vallée et ainsi faire plusieurs heures de randonnée si vous le désirez!

Village de Gisez au Tadjikistan

La petitesse du village m’a permis d’y faire de merveilleuses rencontres. Notamment celle de Gulsha qui ma si chaleureusement accueilli chez lui pour deux nuits! Vous l’aurez compris, oubliez le wi-fi ici!

Maison de forme carrée dans le village de Gisez.

6. Parcourir la vallée de Whakan

Un des clous du spectacle qu’offre une visite du Tadjikistan est de parcourir la vallée de Whakan. D’un côté de la vallée, le Tadjikistan et de l’autre, l’Afghanistan. En chemin, plusieurs petits villages tadjikes tous plus charmants les uns que les autres.

La route est scénique et prends généralement 3-4 jours pour être traversée si cela est fait en jeep. Sur le trajet, vous croiserez notamment les ruines de la forteresse de Yamchun qui offrent un magnifique point de vue sur l’Afghanistan tout juste en face.

Forteresse de Yamchun dans la vallée de Whakan.

Par contre, ce qui séduit dans le coin, c’est l’hospitalité des Tadjikes. Ici, on dort chez l’habitant et on peut ainsi complètement s’immerger dans la culture locale. Faites attention, on vous offrira tellement souvent le thé que vous ferez peut-être une overdose de caféine!

Vieille dame d'ethnie Pamir dans la vallée de Whakan.

7. Contempler le lac et le village de Bulunkul

Le village de Bulunkul regroupe une cinquantaine de maisons dans un environnement très austère. Ici, on est bien en plein milieu du désert du Pamir. Heureusement pour les habitants du coin, le village se trouve au bord d’un lac qui porte le même nom (un lac très photogénique d’ailleurs!).

Pour en savoir plus sur cette merveilleuse destination, consultez mon article complet sur le sujet : Bulunkul, une oasis dans le désert du Tadjikistan.

Lac Bulunkul et son effet miroir en plein milieu du désert du Pamir.
Lac Bulunkul

8. Visiter Murghab, le village au milieu de nulle part

Murghab n’a rien d’un petit village coquet. Ici, l’environnement est rude et poussiéreux, les maisons n’ont rien de charmant de l’extérieur, les magasins du marché sont dans des conteneurs en acier et les carcasses de Lada démontées gisent à presque chaque coin de rue.

Non, on ne vient pas à Murgab pour voir un petit village « cute ». Pour employer l’analogie de Laurent du blogue One chaï, on est plutôt dans un paysage de Mad Max.

Station d'essence à Murghab.
La station service de Murghab.

Je sais que je dois être bizarre un peu, mais moi, je trouve ça beau un village qui ne cadre pas dans les critères de beauté de la masse. J’ai trouvé que le côté industriel de Murghab lui donnait un aspect très photogénique. Et puisqu’on se rapproche du Kirghizistan, la culture kirghize est bien ancrée. Alors ici, on voit des hommes qui portent le kalpak (chapeau). Et ça, c’est très classe!

Kirghize avec Kalpak à Murghab au Tadjikistan.

De toute façon, on n’a pas vraiment le choix de visiter Murghab puisque la seule route qui traverse le Pamir y passe inévitablement. Alors, aussi bien tenter d’apprivoiser ce coin!

Village de Murghab dans le Pamir.
Marché de Murghab avec ses commerces dans des conteneurs.

9. Vivre la culture kirghize dans la vallée de Pshart

À quelques minutes en voiture de Murghab se trouve la vallée de Pshart. Au creux de cette vallée multicolore se regroupent quelques campements de yourtes où des Kirghizes vivent pour l’été avec leur bétail.

C’est un coin reculé et clairement en dehors des sentiers battus, parfait pour profiter du plein air et pour dormir chez l’habitant. J’y ai notamment passé la nuit dans une yourte, ce qui ne fut pas sans rappeler mes périples en Mongolie et au Kirghizistan.

Je dois avouer que cette expérience fût l’une de mes préférées au Tadjikistan. J’ai d’ailleurs écrit un article complet sur la merveilleuse journée que j’ai passée dans la vallée de Pshart.

Famille kirghize dans la vallée de Pshart.

10. Relaxer autour du lac Karakul

À quelques kilomètres du Kirghizistan se trouve le village de Karakul. Si le village ressemble beaucoup à celui de Murghab en terme « d’architecture », ce qui fascine ici, c’est le décor. Le lac Karakul est tout simplement phénoménal!

Lac Karakul.

D’abord, il change constamment de couleur en fonction de l’heure de la journée (passant par toutes les teintes de bleus et de turquoises). De plus, il est entouré de pics enneigés allant jusqu’à plus de 7000 mètres d’altitude. Et puisque les touristes n’y font généralement qu’un court arrêt, c’est possible de l’apprécier que pour soi!

Lac Karakul et ses montagnes en arrière-plan.

Ici, j’ai eu l’impression d’être dans un paysage de Star Wars. Difficile de ne pas se croire sur Tatooine lorsqu’on regarde les photos prises avec la pleine lune!

Vraiment un incontournable si vous vous demandez quoi faire au Tadjikistan!

Lac Karakul avec Lune

11. En bonus! Aller à la rencontre des Tadjikes

Je l’ai répété souvent ici, les Tadjikes sont extrêmement chaleureux. À plusieurs occasions alors que je visitais les petits villages du Pamir, je me suis fait inviter pour prendre le thé.

Ici, les Tadjikes ne viennent pas à notre rencontre pour nous demander de l’argent ou nous vendre quelque chose, ils viennent pour nous connaître et pour partager leur culture tout simplement. Lorsqu’on visite un pays aussi austère en terme d’environnement, l’hospitalité et la bienveillance tadjike sont toujours appréciées.

Tadjikes avec melons.
Vieil homme musulman au Tadjikistan
Femme Tadjike avec pain nan.
Vieille homme barbu.

Alors? Le Tadjikistan, est-ce que c’est dangereux?

Voilà l’une des premières questions que je me suis posées lorsque j’ai commencé à avoir de l’intérêt pour ce pays. Comme à l’habitude, mon réflexe a été de consulter les avertissements du gouvernement du Canada et d’y constater qu’il est mentionné « d’éviter tout voyage non-essentiel dans les régions bordant les frontières de l’Afghanistan, de la République kirghize et de l’Ouzbékistan ».

Le problème, c’est que la principale route qui traverse le Tadjikistan longe l’Afghanistan. L’exploration du Pamir oblige donc le voyageur à circuler le long d’une frontière qui n’est pas recommandée par le gouvernement canadien. Aux dires de son site internet, le souci ne serait pas les Talibans de l’autre côté de la frontière, mais plutôt le trafic d’opium qui semblerait circuler abondamment par cette région.

Quel est donc mon constat sur la sécurité au Tadjikistan après y avoir passé 3 semaines? De mon côté, je n’ai eu aucun problème et à aucun moment je ne me suis senti menacé.

Femme avec nan au Tadjikistan.
Une femme et son fils Tadjikes qui vivent dans les montagnes

Trucs et conseils pour visiter le Tadjikistan :

  • Pour visiter le Tadjikistan, vous aurez besoin d’un visa. Pour ma part, il a été facilement obtenu la journée même à l’ambassade du Tadjikistan à Bishkek (Kirghizistan).
  • La période idéale pour visiter le Tadjikistan est de juin à septembre. Bien qu’il fasse très chaud à Douchanbé pendant cette période, c’est très confortable dans les montagnes.
  • Louer une jeep avec chauffeur s’avère parfois nécessaire si vous voyagez en dehors des circuits traditionnels (par exemple, pour visiter la vallée de Whakan). Le coût s’élève à environ 100$ US par jour pour le véhicule et le chauffeur. Tentez donc de trouver d’autres voyageurs pour partager votre transport. L’idéal est de le faire à Khorog ou à Murghab. Ceci étant dit, il est possible de visiter la vallée de Whakan en « mode local » avec des voitures partagées si vous n’êtes pas pressés. Vous pourrez vous rendre à Langar sans problème, mais de là, vous risquez d’avoir de la difficulté à poursuivre vers Murghab et il se pourrait que vous considériez l’option de revenir sur vos pas vers Khorog.
  • Pour une raison qui m’échappe, les touristes ont tendance à tous se retrouver dans les mêmes hôtels. Ainsi, à Douchanbé les gens vont au green house hostel, à Khorog les gens se retrouvent au Pamir lodge et à Murghab, les touristes se donnent rendez-vous au Pamir hotel. Personnellement, j’ai trouvé ces trois endroits merveilleux. Sachez qu’il existe tout de même une panoplie de gites chez l’habitant dans ces villages. Alors libre à vous de décider si vous désirez retrouver vos comparses Occidentaux (pratique pour partager une jeep notamment) ou être plutôt solitaire (et ainsi vous immerger davantage dans la culture tadjike!).
  • Si vous le pouvez, apprenez quelques rudiments de russe. Ils vous seront bien utiles dans les trajets de taxi-partagés ou de marshrutka que vous prendrez avec les habitants du coin. Autrement, il se pourrait que vous passiez 8 heures de route à vous faire parler en russe sans pouvoir répondre quoi que ce soit de cohérent (histoire vécue!).
Femme au Green market de Douchanbé qui sourit avec ses dents en or.
Vieil homme avec melon au Tadjikistan.
Femme dans les Fans mountains.
Femmes à Douchanbé qui marchent en portant un voile.

Pour plus d’aventures, consultez mes autres articles!

Quoi faire au Tadjikistan en 10 incontournables